Shaun A. Macleod
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hunting the devil җ HUNTERS◊ ARRIVEE : 02/09/2012 ◊ COPYRIGHT : Fleurdeneige & Tumnlr ◊ POSTS : 23 ◊ EXPERIENCE : 8878 ◊ AGE DU PERSO : 29 ◊ HUMEUR : Étrange?
| Sujet: Petit tour dans le Queens || Ft Alma Zuliani Dim 7 Oct - 11:54 | |
| Non mais ça va pas?! Flash-BackSans cette sombre affaire je n'aurais sûrement jamais mis les pieds dans le quartier... Non pas que j'ai quelque chose contre le Queens bien sûr, mon trouble était bien plus profond et s'étalait à présent à toute la ville de New York. Moins j'y étais, mieux je me portais mais "les affaires" me poussaient parfois à balader dans ses rues trop connues. Pour cette fois j'avais décidé de ne pas embarquer toute mon armurerie, me contentant de mon arme porte bonheur et d'un bon couteau à cran d'arrêt. Pourquoi? Parce que ma source n'était pas très fiable et parce que ce qu'il m'avait raconté ne laissait pas pressentir une grosse bête insaisissable... Et mes doutes c'étaient rapidement confirmer: Le seul démon dans l'histoire était la quantité d'alcool que mon Indic devait avoir dans le sang ce fameux soir... C'est aussi pour cette raison que j'avais décidé de partir relativement tard dans la soirée (ou tôt le matin, comme vous voulez), m'autorisant pour la première fois depuis longtemps une vraie nuit de sommeil. Pas question non plus de prendre ma voiture pour aller là bas, les transports en communs y restent beaucoup plus pratiques et ils évitent surtout un atroce manque de temps. Un temps que j'avais finis par savoureusement gaspiller dans un petit café armé d'un bon pain au chocolat encore chaud. Ce genre d'échecs m'agaçaient quelque peu mais, au fond, ils me permettaient aussi de faire de petites pauses bien méritées. Enfin petite, celle d'aujourd'hui ne l'était pas vraiment puisque je ne quittait mon petit refuge que vers dix heures... L'estomac remplit d'au moins cinq café et de deux viennoiseries... Ah les français! Ils auront sûrement raison de moi un jour mais quelle belle mort! Bien décidé à ne pas renouveler mon échec de la nuit, j'acheté tout les journaux du coin en passant et passait quelques coups de fil. Rien de bien passionnant aujourd'hui, j'improviserai donc ma destination en reprenant ma voiture un peu plus tard dans le journée. Par les temps qui courent, il y a du surnaturel un peu partout et de plus en plus alors je ne risque pas de m'ennuyer! Une situation qui en dérangeait plus d'un mais qui me rendait presque enthousiaste: Plus ils se montraient plus j'en tuais et plus je vengeais la mémoire de ma défunte épouse... Pourtant je n'aurais sûrement jamais le vrai coupable... Mais tant que je lui foutais les jetons en fracassant ses amis c'était le principal. Car c'était la réputation que je voulais avoir: Celle du tueur fou à lier, l'homme qui tuait tout sur son passage sans jamais craindre pour sa propre vie... Et je pense que je me défendais plutôt bien! Bon, mon palmarès n'était pas encore celui des fameux frères Winchester mais je n'avais pas de quoi rougir! Un léger sourire un peu rêveur s'installa sur mes lèvres. Il était étonnant que je n'ai jamais croisé leur route et j'étais on ne peut plus curieux à l'idée de les rencontrer: Ils étaient un modèle pour bon nombre de chasseurs et leurs aventures animées presque toutes les "réunions entre collègues"... Un jour sans doute, même si une rencontre avec eux annoncera sûrement un démon bien costaud à combattre... Quel pied! Le métro s'arrête, me secouant légèrement et me sortant ainsi de ma rêverie. Je n'ai passé qu'un seul arrêt depuis que je suis monté dans cette rame bondée et il m'en reste un bon paquet avant d'arriver à destination... Ah les joies du "subway", encore quelque chose de New York qui ne m'avait pas manqué le moins du monde!! Je soupire un peu bruyamment, je me sentais tache ici, pas dans mon monde... Et les gens me regardaient étrangement. Ces gens toujours plus nombreux à s'entasser la dedans... Doucement mais sûrement, nous redémarrons, nous enfonçant dans cette obscurité que je trouvais aujourd'hui rassurante. C'était devenu ça mon monde: La nuit, l'obscurité, la solitude. Et je n'en était pas mécontent, je n'avais jamais vraiment été un homme comme les autres... Après tout est-ce qu'un homme normal s'engage dans les SAS à vingt et un ans?! Personne et c'est bien pour cette raison que je ne peux pas réellement m'adapter à ce monde de gens trop normaux... Ou du moins pas sans ma bouée de sauvetage, sans mon Elizabeth... Au rythme de la rame, je replonge dans ma rêverie, un peu triste, une attitude sûrement due à la fatigue... En général je suis déjà couché à cette heure-ci! Cette nuit de sommeil m'a complètement décaler mais au moins on ne m'y reprendra plus! De nouveau le métro s'arrête et cette fois ce n'est pas uniquement l'engin qui me sort de mon état de veille mais aussi la bousculade d'une jeune fille... Car je l'ai bien vu la canaille! Une main dans vers ma veste, plus de portefeuille!! Je saute du wagon juste avant que les portes ne se referment, j'avais vraiment besoin de ça tient!! La course comment alors et promet plein de surprises! |
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Alma Zuliani
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flesh and blood җ HUMANITY◊ I'AM : 29 ◊ ARRIVEE : 06/09/2012 ◊ COPYRIGHT : Nicoleta Toderici ◊ POSTS : 367 ◊ EXPERIENCE : 8974 ◊ AGE DU PERSO : 17 ans ◊ HUMEUR : Bof... Tu en penses quoi ?
| Sujet: Re: Petit tour dans le Queens || Ft Alma Zuliani Lun 22 Oct - 12:22 | |
| La vie est stupide, mais la mort est livide... Cela fait des heures que je suis cloîtrée devant la vitre de cette foutu pâtisserie, affamer par l'odeur qui se dégage de chaque merveille préparée avec amour et qui n'attend plus que d'être mangée avec amour. Autrefois, d'un claquement de doigt j'aurai ce que, bon, je désirais, aujourd'hui me voilà réduit à faire la mendiante, moi une fille de mafieux, comparable à une noble. Mon ventre cri famine, je me plie pour le calmer. Mon grand-père m'a envoyé ici, c'est la dure réalité que j'y ai appris et qui est la bonne vieille loi du plus fort. Dans mon lycée, je n'ai pas de bourse, j'ai du mal à trouver un job et celle qui est censée s'occuper de moi passe son temps à picoler. J'en suis réduite à voler pour survivre et ne pas mourir de faim, mais même parfois ce n'est pas assez. Ma dernière solution c'est d'aller traîner sur les trottoirs de Manhattan à des heures tardives et proposer à tous les chanceux de faire de moi les poupées du soir pour une bonne somme.
J'aurai sûrement peur la première, étant donné que je suis vierge, mais ensuite je suis sûre que ça deviendrait une routine. Dans la vitre, je peux voir refléter mes yeux, les yeux de ma mère disait-on, ces yeux d'une couleur saphir, à n'en pas douter qu'elles me serviront de filet pour attraper les poissons pervers. Je me lève et je m'en vais en direction de la gare, peut-être devrais-je perdre ma virginité ce soir, mon estomac a selon lui, vraiment trop faim. Je marche les mains dans les poches, dévisageant toutes les personnes qui osent poser leurs yeux, salie par la perversion sur ma personne. Je marche, bousculant au passage quelques citoyens pour récolter leur portefeuille, que dieu les bénisse. Sur trois portefeuilles volés, j'ai déjà récolté 8 dollars et 5 cents, Wow ! Acclament ensemble le peuple New-yorkais, qui dont les citoyens ne sont même pas foutue d'avoir plus de 5 dollars dans leur putain de portefeuille.
Je devrais sûrement me réjouir, 8 dollars aujourd'hui m'évite peut-être de faire la pute ce soir. Malgré ce monde chier, je me dis qu'un jour viendra mon prince charmant et que seul lui pourra me déflorer. Je continue néanmoins mon escapade vers la gare, ma virginité appartient à mon prince, mais langue je l'offre à qui paye bien. 500 dollars par nuit c'est une bonne affaire pour moi et pour la conne qui picole en ce moment chez moi. Si je ne fais rien, elle pourrait mourir de faim aussi et ce n'est pas 8 dollars qui vont y changer quelques choses. Une fois à la gare, je pose mon de blanche comme le désignent les fabuleuses personnes du Queens. Je regarde le panneau des horaires, il y a un métro en direction de Manhattan qui arrive dans cinq minutes, un autre direction du Bronx à l'approche. Je me lève pour me diriger vers celui qui est à l'approche, un dernier portefeuille fera de mal à personne, si ?
En apercevant le métro au bout du quai, les gens se sont levés, se préparent à être les premiers rentrer dans le train pour trouver une place. En voyant que le train était déjà bien remplie, cela a dû calmer leur ardeur, moi je m'en foutais, ce n'était pas mon train. Néanmoins, j'étais la première en ligne, peut-être même est-ce, moi qui ouvrirais les portes. Cela n'en fut pas, dès que les portes s'ouvrir je me fis bousculer d'une part et avec mes 1,57m je ne pouvais guère rivaliser, d'autre part parce que la personne à l'intérieur même du train a été plus rapide. Bien sûr je me reprends et bouscule la première personne qui en face de moi, avant de rebrousser chemin... Quand me vient la brillante idée de regarder au-dessus de mes épaules, je vois l'homme que j'ai bousculé courir vers ma direction...
« Merde ! »
Je ne prendrais pas le métro vers Manhattan maintenant, je crois. Je file à toute vitesse vers les escaliers, en bousculant toutes les personnes sur mon chemin, cette fois-ci pas pour les voler, plus tôt pour tenter de les faire voler dans les airs... Bien sûr, je n'ai pas la force à faire voler quelqu'un, je déconne, hein ? Je sors de la gare en un rien de temps, je traverse la rue, je bifurque à droite dans une petite ruelle et je m'arrête, je n'ai même pour me retourner exténuée. Je ne suis vraiment pas endurante, c'est d'un pathétique. Il n'y a personne... Je n'ai même pas dénié me retourner une seule fois, peut-être l'avais-je semer dans la gare entre les gens, ou peut-être que je me suis faite des idées et qu'en réalité il ne me poursuivait pas.
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