Certaines histoires traversent des siècles, celle d’Héra dure depuis deux millénaires déjà. Cette déesse n’est nulle autre que la reine des dieux de l’Olympe et l’épouse de Zeus. Mais bien avant d’en arriver là, elle fut comme tous ses frères et sœurs, avalée par Cronos, son père. Celui-ci avait en effet été averti qu’il serait déchu de son trône par l’un de ses enfants alors pour prévenir l’affaire, il avait décidé de dévorer chacun des fils et chacune des filles que sa femme Rhea mettrait au monde. Hera fut donc libérée par Zeus, frère cadet qui réalisa la prophétie. Son enfance, on en sait peu de chose sinon qu’elle a été élevé par des personnes différentes selon les légendes. On raconte que lorsque se déroula la guerre entre les dieux et les Géants, Rhéa la confia à Océan et Thétys qui vivaient aux confins du monde. Héra gardera pour eux une profonde affection et une grande reconnaissance, allant même jusqu’à intercéder en faveur du couple lorsqu’Océan et Thétys se disputaient. Cachée dans l’île d’Eubée, elle n’en restait pas moins en contact avec Zeus qui lui rendait souvent visite en cachette.
Ensuite, hé bien beaucoup de rumeurs ont circulé, certaines sans doute vraies, d’autres sans doute fausses. Pour la déesse, sa vie commença en tant que souveraine du ciel, vierge céleste et puis elle se laissa séduire par son frère déguisé en coucou. Celui-ci avait enfin exilé son paternel dans le Tartare et eu suffisamment d’aventures amoureuses avec des déesses ou des nymphes pour décider que celle qu’il épouserait ne serait nulle autre qu’elle, Héra. Malheureusement, la chose fut moins aisée que prévu puisque la belle ne prêta pas attention à ses tentatives de séduction et repoussait ses avances. Un jour, alors qu’elle se promenait dans les bois, le roi de l’Olympe la vit. Il fit tomber une ondée (robe blanche, évidemment, c’est plus pratique pour découvrir le corps d’une vierge), et se présenta à elle sous la forme d’un inoffensif coucou. Quand Héra vit le pauvre oiseau mouillé et transi de froid, elle le mit sous sa tunique pour le réchauffer sur son sein. Alors Zeus, sûrement tout émoustillé, reprit sa véritable apparence. Héra fut tellement surprise, qu’elle ne put que dire « oui » lorsqu’il lui demanda de l’épouser.
La déesse après tout, ne manquait pas d’atouts même si sa beauté dont elle prenait grand soin était un peu stricte. Irrésistible, il n’était au fond pas si étonnant que Zeus lui ait succombé. Le mariage fut d’ailleurs l’événement et mieux valait pas refuser d’y assister. La nuit de noce dura trois cents ans. De son union avec son frère naquirent de nombreuses divinité dont Ares, le dieu de la guerre. Mais ce qui marquait le plus ce couple, c’était bien ses fréquentes disputes. Ainsi, Héra prétendit qu’Héphaïstos avait été conçu sans l’intervention de son époux, prodige que Zeus refusa bien évidemment de croire. Qu’à cela ne tienne, il emprisonna sa femme sur une chaise mécanique dont les bras se repliaient et enserraient la personne assise. Elle fut ainsi contrainte de jurer par le Styx, serment inviolable, que c’était la stricte vérité.
De son côté, Zeus tenta aussi l’expérience avec Athéna, outrage qu’Héra eut bien du mal à lui pardonner car seules les femmes pouvaient mettre au monde des enfants. Dans sa colère, elle invoqua des forces encore plus puissantes qui lui permirent de lâcher sur terre l’effroyable Typhon, fléau des mortels. D’autant plus que son mari se plaisait à lui être infidèle. Jalouse, elle persécutait chaque enfant issu de ces unions hors mariage, chaque maîtresse qui avaient osé goûter la peau de son époux. Protectrice du mariage, Héra est un modèle de fidélité car on ne lui connaît absolument aucun amant. Il lui arriva bien d’être l’objet de l’assiduité des hommes mais ceux furent rapidement châtiés par Zeus ou ses enfants. Vous doutez encore qu’elle soit amoureuse de son mari ? Un jour, elle quitta Zeus, lassée de son infidélité constante. Décidée à s’en séparer, elle eu vent d’une rumeur d’un remariage avec une autre parvenue dont le nom a été oublié depuis longtemps. Furieuse, Héra accourut immédiatement pour renverser cette femme du char de son mari. Il s’avéra finalement que cette silhouette humaine voilée n’était qu’une statue de bois. Comprenant la supercherie, elle se réconcilia avec son mari dans un grand éclat de rire.
Aujourd’hui, Héra s'est à nouveau séparée de son époux. Affaiblie parce qu’oubliée des humains, Héra s’est reconvertie en avocate spécialisée dans les affaires du divorce. Eh oui, les humains ont inventé là quelque chose de bien utile. Si elle pouvait, dans sa rancoeur, nul doute qu'elle obligerait ce mari infidèle à signer ces papiers afin qu'elle puisse à son tour être libre. Ce métier d'avocate est comme fait pour elle. A chaque fois qu'elle remporte une affaire (ce qui arrive très souvent), sa cliente lui est suffisamment redevable pour l'aider à survivre. Et inutile de vous dire qu’elle va souvent défendre la femme lésée, trompée, bafouée, et qu’il ne vaut mieux pas être fautif. Son courroux autrement sera … Mortel. Sa technique ? Faire disparaître de la circulation le malotru. Sa cliente récupère ainsi tout les biens de Monsieur et peut ainsi se libérer de toute emprise.

Zeus ۞ Bradley Cooper :
En plus d'être son frère, Zeus est aussi son époux. Mais quel époux ! Volage, il ne peut s'empêcher de séduire la première donzelle qui passe et ça, Héra ne le supporte pas. Aucune femme n'a le droit de l'approcher... Du moins, ça, c'était avant qu'elle ne décide de s'en éloigner, une fois de plus lassée par son besoin de séduire. Zeus veut la reconquérir mais y parviendra-t-il ? La guerre pourrait bien les rapprocher.

Fils de Cronos et de Rhéa, il est le cadet de leurs six enfants. Le titan, aussi tyrannique que son père Ouranos, craignait de perdre sa suprématie qui, selon la prophétie, serait l’œuvre de l’un de ses enfants. Qu’à cela ne tienne, aucun d’eux ne survivraient assez longtemps pour voir la lumière du jour puisqu’il s’appliqua à tous les dévorer. Mais Rhéa ne supporta bientôt plus ce rituel macabre et réussi à cacher Zeus en lui substituant une pierre. Cronos ne prit même pas la peine de vérifier ce qu’il avalait, convaincu que sa femme n’oserait jamais le trahir. Grave erreur. Le dieu nouveau-né fut confié à des nymphes en Crète où il fut élevé dans le plus grand secret.
A peine entré dans l’âge adulte, Zeus était déterminé à évincer Cronos, le dieu cruel qui l’avait engendré, géant monstrueux et primitif, avide de pouvoir sans partage. Pour ce faire, il commença par courtiser la Titanide Métis, qu’il épousa en première noce. Là, il put la persuader de faire absorber à son père une boisson émétique qui fit régurgiter chacun de ses frères et sœurs engloutis dont Hestia, Déméter et Héra qui furent ses épouses successives. Mais tout restait encore à faire : il fallait une bonne fois pour toute abattre Cronos. Ce fut avec l’aide de ses frères, des géants, des cyclopes forgeurs de foudre qu’il entreprit une guerre qui dura dix ans mais dont il sortit victorieux.
Gaïa, après avoir ruminé sa haine, incita ses enfants les géants à entrer en guerre contre Zeus afin de le détrôner et libérer les Titans du Tartare. Ces derniers étant invincible, le dieu de l’Olympa dut engendrer avec Alcmène, sa dernière maîtresse mortelle connue, un héros à la force sans égale : Hercule qui parviendra à les arrêter grâce au sang venimeux de l’Hydre de Lerne.
Héra aussi monta un complot contre lui, aidée d’Apollon et d’Athéna. Il fallait dire que Zeus commençait à devenir tyrannique. A un tel point qu’ils se demandèrent s’il ne fallait pas l’arrêter. Il fut néanmoins libéré par les nymphes et comprit qu’il n’était pas aussi invulnérable qu’il ne le pensait alors.
Et vous pensiez qu’il était enfin tranquille ? Hé bien non. Le plus dur restait à venir puisque le Roi de l’Olympe dut bientôt se confronter à Typhon, monstre immortel aux cent têtes de dragon (fait à vérifier, les poètes grecs ont toujours eu tendance à exagérer les faits) qu’il parvint à faire reculer grâce aux traits de foudre qu’il lui envoya. Il finit par réussir à le faire tomber dans le Tartare d’où l’on dit qu’il souffle, depuis, sa rage en ouragans dévastateurs.
A côté de ces faits de gloire, n’oublions pas de mentionner les amours. Zeus comme nous l’avons vu, épousa Métis afin d’approcher suffisamment son père pour le détrôner. Seulement voilà qu’on lui présenta cette foutue prophétie annonçant qu’une fille naîtrait de leur union dont la sagesse vaudrait celle de son père et qu’un fils suivrait, fils qui le détrônerait. La méthode de Cronos fonctionnait alors Zeus avala purement et simplement son épouse enceinte. Mais raté. Puisqu’un jour, Athéna naquit.
Vint ensuite le tour de Thémis, une titanide qui, dotée d’un don de voyance, permit à Zeus d’éviter la conception de ce fils qui l’aurait supplanté. Cela fait, il était temps de se tourner vers ses sœurs. La première vers qui il se dirigea fut Déméter, déesse d’une grande importance mais dont les relations avec elle furent très épisodiques. Perséphone fut l’unique enfant issue de ce mariage et aux yeux de Zeus une certaine plaie puisqu’il dut arbitrer qui d’entre sa femme et son frère pourrait la garder chez lui.
Vinrent ensuite plusieurs aventures avec d’autres Titanide telle que Léto qui donnera naissance aux jumeaux Artémis et Apollon, sans doute la plus belle réussite de Zeus dans le filage de sa descendance.
Vint enfin Héra. Celle qui gagna définitivement son cœur. Bien sûr, Zeus ne pouvait pas s’empêcher de continuer à profiter de la beauté des autres déesses, nymphes ou même humaines mais celle vers qui il revenait toujours, c’était bien elle. Sa beauté l’avait tout simplement entièrement conquis. Cependant, cette beauté avait un prix : intransigeante sur les liens du mariage, son irascibilité, sa jalousie et sa rancune furent des sujets perpétuels d’ennui pour le maître des dieux qui s’enflamme à la vue de toute nymphe quelque peu désirable dont la déesse devient invariablement la persécutrice. Pourtant, Zeus n’ose pas s’interposer, sauf à quelques exceptions près comme lorsqu’Héra eut la mauvaise idée de s’en prendre à Hercule. Parce que même si cette habitude a tendance à le lasser, il est toujours profondément amoureux de son épouse. D’ailleurs, s’il voit un homme tenter de la courtiser, sa jalousie sera toute aussi mortelle que celle de sa femme.
Aujourd’hui, Zeus se fait passer pour un humain. Son crédo depuis une vingtaine d’année ? Venir au secours des entreprises en faillite. Là, il sait déployer toute son intelligence, sa sagesse et son caractère de battant pour les remettre sur pied. Car Zeus n’est pas un dieu qui se complaît à persécuter les hommes mais comme un protecteur qui se fait bien vite aimer. D’ailleurs, cette fonction lui permet très souvent de se faire apprécier des salariés et c’est sans doute ce qui lui a permis de conserver une forme de culte. Car tous ces humains qui comptent sur lui pour les défendre de la crise économique qui s’est abattue sur le pays, qui attendent des résultats, sont tout simplement comblés. Il est alors très facile de devenir un mythe de l’entreprise, le sauveur, celui que l’on remercie en prière. C’est juste bien assez pour conserver un peu de pouvoir.
Il est également à la recherche d’Héra qui ne lui a plus donné de nouvelles depuis que les hommes ont inventé ces histoires de divorce… S’il s’inquiète beaucoup, il n’en montre rien et continue de fréquenter tout ce qui porte une jupe et suffisamment belle pour attirer son attention mais au plus profond de son cœur, il espère bien qu’elle lui soit restée fidèle.

Héra ۞ ft Charlize Theron :
Sœur de Zeus, elle est également son épouse. Tout pourrait être parfait...
Volage, il ne peut s'empêcher de séduire la première donzelle qui passe et ça, Héra ne le supporte pas. Aucune femme n'a le droit de l'approcher... Du moins, ça, c'était avant qu'elle ne décide de s'en éloigner, une fois de plus lassée par son besoin de séduire. Zeus veut la reconquérir mais y parviendra-t-il ? La guerre pourrait bien les rapprocher.

Très peu de choses ont survécu à travers les mythes pour les humains. Ils ignorent tous son histoire même si quelques uns ont une vague idée de qui elle est. Il fut un temps où Ix Tab fut adorée des Mayas, son peuple. Elle avait beau être l'une des déesses les plus malveillantes, la bénédiction qu'elle accordait à ceux qui mettaient fin à leurs jours relevait d'un honneur. Un honneur qu'on lui offrait bien volontiers alors. Et puis, une autre civilisation vint fouler ses terres, proclamant un nouveau dieu comme devant être celui de ses fidèles sujets. Inutile de dire que la chose ne lui plût absolument pas mais les forces qui s'abattirent sur les siens furent bien trop dévastatrices pour qu'elle ne puisse avec ses frères et soeurs opposer une résistance suffisance. Comment se sustenter maintenant que le suicide n'était plus qu'un pêché ? Elle qui promettait le Paradis à ceux qui lui offriraient leurs vies ? Il lui fallut s'adapter une première fois. Elle changea sensiblement de nom. Ceux qui la connaissaient invoquèrent une soeur, mais non... C'était bien elle. Ix Tab se mit à hanter les bois. Après tout, elle était belle même si ces ingrats la représentaient toujours pendue et à moitié putréfiée. Les mortels avaient toujours eu des cervelles de moineaux...
Belle, elle se promenait alors dans les forêts, ses longs cheveux pendant sur ses épaules. Là, elle y attirait de jeunes hommes et les entraînait loin. Elle adorait les voir tenter de survivre vainement. Est-ce que celui-là se suiciderait ? Ou bien trouverait-il le moyen de survivre et de s'en sortir ? Oui, ce n'était un jeu, cruel certes, mais un simple jeu. Mortel. Ix Tab avait lentement établi un nombre de règles qu'elle seule connaissait. Ainsi, elle leur laissait quatre jours pour retrouver leur chemin. S'ils n'y parvenaient pas, elle leur offrait un dernier repas mais surtout une dernière nuit d'amour... Avant de les pendre pour se nourrir de leur âme. Et ceux qui parvenaient à lui échapper ? Hé bien ceux-là brûlerait du désir éternel de trouver à nouveau la chaleur de ses bras. La folie qui les guettait les condamnait aussi sûrement à la mort que les autres. Oui ce petit jeu là l'amusait toujours... C'était même de cette manière qu'elle se nourrissait depuis plusieurs siècles.
Aujourd'hui, la déesse s'est mêlée aux mortels. Jouant un double jeu, elle montre un visage particulièrement affable alors que dans le plus profond de son coeur, vous n'êtes qu'un dîner de perdu. Mais la modernité a ses avantages : assistante sociale, elle a le loisir de rencontrer des personnes affaiblies, qu'il suffit de cueillir (en toute discrétion bien sûr). Survivre ne lui suffit plus. Ix Tab a envie de plus. Elle veut retrouver le sang, les cultes qui lui étaient rendus par son peuple. Mais il est hors de question pour elle de travailler avec ce qu'elle considère comme être de la vermine. Ou son dîner. Non, c'est une affaire de dieux qui doit rester entre dieux !

SETH ۞ ft Chris Hemsworth :
Il a tué son frère Al Puch... Les rumeurs vont vite puisqu'elle est sur ses terres. Comment ce dieu exilé a pu oser tuer l'un de ses frères? Ix Tab fulmine de rage et est bien décidée à venger cette mort. Oui, elle hait Seth et si elle pouvait le pendre à un arbre, nul doute qu'elle le ferait ! Surtout qu'à ses yeux, c'est un traître. Comment peut-il s'allier à des démons? A des humains ? Les humains sont le dîner. On ne s'allie pas à eux, on les tue !

VIDAR ۞ ft Sebastian Stan :
Ix Tab a appris qu'Al Puch, frère auquel elle tenait, a été assassiné par un autre dieu : Seth. Le coeur empli de haine, la déesse se rapprocha de Vidar, dieu de la vengeance. Se rencontrant une nuit en pleine forêt, elle lui exposa son besoin. Le dieu accepta à la condition qu'elle se lie à lui physiquement. A présent, Ix Tab attend impatiemment d'avoir l'échos d'une vengeance cinglante, humiliante, qui fera ramper Seth plus bas que terre, auprès de ces démons auxquels de son avis, il s'est vendu.

Fils d’Odin, Hermod jouissait d’une place avantageuse mais pas trop, dans le panthéon nordique. Messager plutôt que guerrier, il était le garant des messages qu’on lui confiait. Hermod transmettait ainsi les lettres de menaces de pères pour leurs fils, les déclarations de guerre de frères contre frères, les lettres d’amours interdits de guerriers et de Valkyries et jamais, non jamais, il ne laissait sa voix ou son jugement l’empêcher de faire son travail. Il aurait pourtant pu choisir de s’en mêler, modifier un message, peut-être deux, permettre à des guerres d’êtres plus vite gagnées plutôt que simplement observée mais, honneur ou lâcheté, cela il ne le fit jamais.
Il aurait peut être pu en empêcher, pourtant, des choses. Empêcher la Scandinavie d’être christianisée, empêcher son père, ses frères, ses sœurs de perdre espoir, de mourir, d’abandonner… Il se souvient de chaque mot prononcé, de chaque lettres écrites, annonçant leur déclin à tous. Et il n’a jamais rien fait….
Hermod traversa les siècles, caché, oublié, mais toujours là cependant pour observer les grandes inventions de communications. Il aida à faire passer le télégraphe en Amérique, il fut là pour le premier coup de téléphone, la mise en vente du minitel, l’invention d’Internet, les premiers tweets… Et parce que le temps n’est plus aux messagers et aux hérauts, Hermod est aujourd’hui livreur de pizza. Le scooter est fourni, il aime bien !

AILEEN BROWN ۞ ft minka kelly :
Une petite miss fort sympathique, une journaliste en plus. Hermod lui apporte souvent des pizzas avec supplément peperroni, œuf en plus et coca light. Lorsqu’il la voit, il joue les gros lourds à discuter avec elle de son style d’écriture, de sa manière d’être –ou non- objective dans ses articles, bref une espèce de petite drague subtile et maladroite, qui a bien plus de chance d’exaspérer la demoiselle qu’autre chose…

VIDAR ۞ ft sebastian stan :
Son frère, de temps en temps il lui envoie une invitation… Les deux Nordiques se retrouvent alors le temps de partager une pizza, ils parlent pas trop, ils n’ont rien à se dire mais la famille, c’est sacrée ! Hermod craint malgré tout le jour où il ne pourra plus être capable de le retrouver, de lui envoyer son courrier parce qu’alors, le pire serait à imaginer.

Né du désir de vengeance d’Odin, Vidar est l’éternel combattant mais aussi l’éternel survivant. Laissé pour mort par Fenrir, le loup géant, il ne vit pas le déclin des dieux et leur hégire. Soigné par des humains, Vidar mit de longs mois à se rétablir, veillé par une jeune nonne au visage doux, dans un couvent dont il ne savait rien. Du fond de son délire, il entendait les rumeurs au dehors : des prêtres et des guerriers ayant abattu un loup géant, fils de Satan –mais qui était Satan ?- dans les bois maudits. Le dieu ne sut jamais si Fenrir était bel et bien mort, cependant il comprit que l’âge des dieux était révolu et que rien ne pourrait le faire revenir.
Il s’enfuit avec la nonne, avant de l’abandonner lorsque celle-ci ne lui convint plus, et tâcha de trouver son chemin dans un monde par trop chrétien. Depuis toujours associé à la vengeance, Vidar devint le bras armé de ceux en ayant besoin. Désormais bien plus assassin que guerrier, on connaissait son nom, on le murmurait sans pour autant se souvenir d’un dieu y répondant et lui, l’ombre, il tuait. On lui rendait grâce pour cela, alors à sa manière, il retrouvait des spectres de sa divinité. Peu importe que ses contrats soient justes ou injustes, il obéissait : la vengeance n’a pas d’âme, la vengeance est à son image.

IX TAB ۞ ft angelina jolie :
Jolie déesse étrangère, Ix Tab fit appel à lui dans la solitude d’un bois de minuit pour venger le meurtre d’un frère. Parce qu’elle était belle, Vidar accepta en échange d’une compensation…physique. Pour les beaux yeux de la déesse, pour sa peau cuivrée, alanguie sous ses caresses, Vidar la vengera de Seth.

SETH ۞ ft chris hemsworth :
A vrai dire, Vidar eut déjà affaire plusieurs fois à lui : déguisé en démon tourmenteur de pauvres humains, quelques uns firent parfois appel à Vidar pour se venger de lui. Pendant quelques siècles eut ainsi lieu un jeu de chat et de souris où malgré tout Vidar finissait par l’emporter. Ses vengeances avaient toujours été humiliantes, mais aucune n’aurait cependant l’ampleur de celle qu’il préparait. Ce qu’il y a de plus terrible que la vendetta d’un dieu ? Celle d’une déesse…

HERMOD ۞ ft alan tudyk :
Son frère, il le voit de temps à autre le temps d’un repas mais n’a jamais rien à lui dire. Ce n’est pas qu’il le dédaigne mais les siècles ont fait leur œuvre : peu importe ce même sang dans leurs veines, ils ne sont désormais plus que deux inconnus.

L’histoire d’Isis est celle du deuil, de la perte. Le deuil d’un mari, le deuil d’un amant, le deuil d’un frère, car quel autre choix que pleurer alors l’assassin comme l’assassiné ? On la disait maligne, rusée et les contes et les mythes ne sont pas avares de ses manigances. Femme de pouvoir, elle réussit à mettre son fils, Horus, sur le trône des dieux malgré les manigances de Seth. Souvent opposée à ce frère déicide, elle ne pouvait cependant l’oublier, l’écarter de ses pensées car que ce soit par l’amour ou par la haine, leurs cœurs étaient liés. Ainsi, ce fut Seth, le frère, l’assassin, qui vint la chercher alors que disparaissaient les dieux, sur son île de Philae, pour la garder de la brutalité des hommes, la protéger. La jeune femme refusa cependant de le fuir : comment s’enfuir lorsqu’elle n’avait aucunes nouvelles d’Horus, son fils unique ? Ce fut la dernière fois qu’elle vit Seth. Son île devint sanctuaire, son temple –parmi les derniers à tomber- fut église et elle, devint souvenir. Isis se cacha parmi les hommes, épousant rois et puissants seigneurs au cours des siècles. Jamais cependant elle ne porta à nouveau le moindre enfant, élevant ceux d’autres concubines, les aimant parfois…. Le début du monde moderne avec la fin de ses monarchies et le début des grandes guerres que l’on disait « mondiales », lui fit abandonner l’entourage des puissants. Toujours en deuil de son unique fils, la déesse ouvrit alors un orphelinat pour accueillir ces enfants mortels dont les parents n’étaient plus. Au fil des décennies, elle les éleva, elle les aima, elle les vit grandir, elle les vit mourir aussi et le ciel, plus jamais bleu, lui faisait parvenir les rumeurs de noms oubliés. Isis, plus rusée que mille hommes, plus rusée que mille dieux, comprit que bientôt, il faudrait cesser de se cacher. Manipulatrice, femme de pouvoir, quelles conséquences pourront avoir les actions d’une veuve sans amant et d’une mère sans enfant, sur un monde ensanglanté ?

SETH ۞ ft chris hemsworth :
Seth, frère d’Isis, mais Seth assassin d’Osiris. Il est l’objet de son amour tout comme de sa haine et leur lien n’est pas de ceux que l’on explique par des mots. Cela fait tant de siècles qu’elle ne l’a cependant plus vu, Isis sait que son frère la cherche, elle ne veut cependant répondre à son appel. Comment expliquer que la déesse n’est rien de plus que l’ombre de ce qu’elle était ? Ce qui serait alors dans les yeux de Seth, elle ne veut l’affronter.