Max-Milliän G. Miller
MY NAME IS
◊ ARRIVEE : 26/08/2012 ◊ COPYRIGHT : (c) BLACK HURRICANE ◊ POSTS : 1 ◊ EXPERIENCE : 8950
| Sujet: And now all your love, will be exorcised ♦ underco Dim 26 Aoû - 14:57 | |
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❝ miller; max-millïan grant I don't want your money, I don't want your crown
(c) copyright
| ❝ identité
tout savoir ۞ NOM : Miller ۞ PRENOM(S) : Max-Millïan Grant ۞ DEMON/DIVINITE : - ۞ SURNOM(S) : Max ۞ AGE : 31 ans ۞ NATIONALITE : Américaine ۞ GROUPE : ۞ POUVOIR : - ۞ ORIGINES : - ۞ OBJET : - ۞ MAITRISE : Débutant, Intermédiaire, Confirmé, Expert (à choisir selon l'histoire de votre personnage, évitez au maximum le statut "expert" que vous puissiez évoluer sur le forum. (obligatoirement intermédiaire pour les dieux) ۞ PARTISAN DE LUCIFER ? : - ۞ METIER : Ex-militaire déchu, Max s'est reconverti dans la chasse des êtres surnaturels, étant initié par celui qui l'a sauvé d'un loup-garou. Mais ça, c'était il y a un mois. Aujourd'hui, il a tout simplement renié tout ce qui pourrait toucher à la chasse de prés ou de loin. Avec le peu d'économie qui lui restait, il s'est ouvert un petit garage à l'entrée de la ville et y travaille tout seul en tant que garagiste. ۞ SITUATION AMOUREUSE : Officiellement, marié. Officieusement... bah il sait plus en fait. Sa femme l'a tout simplement plaqué. ۞ SIGNE(S) PARTICULIER(S) : s'il y'en a
۞ CARACTERE : ici • ici • ici • ici • ici • ici • ici • ici • ici • ici • ici • ici • ici • ici • ici
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❝ mon histoire tout vient à point à qui sait attendre. | I'm gonna fight 'em off; A seven nation army couldn't hold me back; They're gonna rip it off; Taking their time right behind my back; And I'm talkin' to myself at night; Because I can't forget; Back and forth through my mind; Behind a cigarette. |
Chapter One: People who fight fire with fire usually end up with ashes. « MILLER, KELLY! ON SE REPLIE! » Un juron m'échappa. On ne pouvait pas se replier. Pas maintenant. Pas si prés du but. « Max, tu as entendu? Il faut qu'on se replie! » La voix presque paniquée et fataliste de mon compagnon ne semblait m'atteindre. Je n'aimais pas perdre. Dis comme ça, on me croirait devant une console, le derrière paisiblement installé dans un divan. Sauf que là, il était trempé dans la boue dégueulasse, au fin fond de la forêt colombienne. J'ai passé six heures avec le cul dans la boue, hors de question que je reparte les mains vides. « P'tain Max... » Mon regard se tourna vers Jonathan Kelly III, mon ami, mon frère. Je le connaissais depuis presque toujours, on a toujours été collé ensemble, aussi longtemps que je m'en souvienne. Notre amitié avait débuté dans notre orphelinat, il y a presque vingt ans. Vingt ans de rire, vingt ans de coup de douleur, vingt ans de solidarité, vingt ans de connerie. On a jamais connu nos parents alors nous sommes devenu notre propre famille. Et pourtant, absolument tout nous opposait. D'un tempérament calme et posé, John était le seul frein à main de ce chien fou que j'étais. Il était sincèrement, la seule personne sur qui je pouvais réellement compter. La seule personne qui me connaissait réellement. D'où le long soupir blasé qu'il poussa, après avoir deviné mes pensées. « Allez, on aura qu'à dire que nos radios ont été bousillé par les rebelles. » « Le coup de la radio HS, tu leur as déjà fait. T'es sur la sellette mon vieux, au cas où tu l'aurais oublié. » « Ce qui n'est pas ton cas. Si jamais on se fait prendre, ca sera de ma faute. » « … et je serais quand même catalogué dans la case ''Parias de la Navy ''. » « Tu verras, toutes les filles seront à ton pied. » Terminais-je, avec le sourire vainqueur. Me relevant, je me mis à piquer un petit sprint sous la pluie de balle qui déferlait sur nous, John me talonnant de prés. La mission était pourtant assez simple; nous devions juste récupérer un colis sous scellé que les rebelles avaient intercepté en cours de route. Là où les choses se compliquent? Aucune force américaine était censé être déployé sur ce territoire. Un léger détail qui ne semblait pas me chiffonner sur le moment. Si je m'étais arrêté quelques secondes et juste un peu réfléchis, j'aurais compris. J'aurais compris qu'ils étaient en surnombre, mieux armés et entrainés qu'on ne le pensait. Que si notre chez d'équipe avait demandé le replie, c'était parce que deux autres groupes s'étaient fait avoir. Que le terrain entier avait été miné et qu'il était impossible de rejoindre leur QG. Mais non. Vu que je suis un crétin fini, j'ai agi en tant que tel. « … qui a amené à la mort d'un officier de la Navy, évitant de peu une guerre entre deux nations. En conséquence, vous êtes donc destituer de votre rôle au sein de l'Armée, en plus de perdre votre grade, et purgerez une peine de dix ans dans une prison fédéral. Plus jamais vous pourrez exercer un quelconque métier au sein de l'Armée. » La voix du vieux colonel dictait d'un ton monotone ma sentence. On m'arracha ma plaque militaire et tous signes distinctives. On m'arrachait mon honneur, une famille, un but et une vie. Rectification: je m'étais arraché mon honneur, une famille, un but et une vie. Et pourtant, c'était un prix bien dérisoire face au crime que j'avais commis. J'avais tué mon frère et rien ne pourrait racheter sa vie. Pour la première de ma vie, j'étais au bout du gouffre. Un pied dans le vide et l'autre sur un tas de débris de verre. C'était moi qui aurait du crever là-bas, pas John. Son seul défaut, avait été d'avoir pour ami un imbécile pareil. Intérieurement, je le maudissais. Il n'aurait pas me suivre. Il avait eu le choix pourtant, mais il a été juste assez con pour me faire confiance. C'est le rôle d'un ami après tout. « Avez-vous quelque chose à déclarer Monsieur Miller. » Je relevais ma tête vers le comité qui me faisait face. Oui, j'avais tellement de chose à dire. J'aurais voulu m'excuser. J'aurais voulu demander pardon. J'aurais voulu retourner dans cette jungle. J'aurais voulu y mourir là bas, plutôt que de me retrouver seul. J'aurais voulu tellement de chose. Mais à quoi, si la seule personne à qui je voulais dire tout ça n'était plus là? La culpabilité qui me rongeait, me noua presque la gorge sur le moment. J'aurais sa mort sur la conscience pendant toute ma vie, et je le méritais amplement. « Non. »
| I was looking for a breath of life; For a little touch of heavenly light; But all the choirs in my head say, no oh oh. To get a dream of life again; A little vision of the start of the end; But all the choirs in my head say, no oh oh. |
Chapter Two: Hell is empty and all the devils are here.
Je fêtais mon vingt-neuvième anniversaire ce jour là.
Cela faisait maintenant deux ans que je croupissais sagement dans cette cellule. Je n'avais plus aucune notion du temps ni d'ailleurs de l'espace. Les jours se suivaient, en se ressemblant. Et comme un drogué déconnecté du monde, je me contentais de vivre machinalement ma « vie ». Se réveiller, manger, faire de l'exercice, recompter les barreaux pour la énième fois, dormir. Et contrairement à ce que je pensais, je n'avais pas fini par devenir fou en prison. Juste... amorphe. Le poids sur ma conscience avait fini par avoir ma peau. Je parlais peu, je souriais jamais. Au point où certains pensaient avoir à faire un grand psychopathe. Dans un sens tant mieux, personne me cherchait de noise. Renfermé dans mon mutisme, j'ai passé deux ans de mon existence à subir la vie. Jusqu'à ce soir là.
Des bruits de pas. Rien d'exceptionnel n'est ce pas? Pourtant, je sentais quelque chose ne collait pas. Comme si … des griffes grattaient le bitume. Curieux, je me levais de mon lit et m'approchais de la porte. Le bruit s'accentua, s'ajoutant à cela une respiration rauque et presque inhumaine. Le genre de bruit qui vous nouait les trips, parce que justement vous ne saviez pas d'où cela provenait. Calant mon corps au mur, j'observais attentivement une ombre s'approcher. Au premier regard, cela avait l'air d'un homme qui se déplaçait lourdement mais aussi rapidement, paradoxalement. Je ne tardais pas à la voir passer. Et pour la première fois de ma vie, j'ai eu la trouille. Le genre à te paralyser sur place et te clouer le bec. C'était effectivement un homme, mais il n'avait plus rien d'humain. Ses dents et ses griffes luisaient dangereusement à la lueur de la lune pleine. Si j'avais rapidement fait le calcul sur place, en additionnant les rayons de lune qui s'infiltraient du plafond vitré à l'allure presque animal de ce type, j'aurais pu deviner de quel espèce il s'agissait. Quoique. Est-ce qu'un esprit aussi rationnel et cartésien que le mien auraient pu songer à cette éventualité sur le moment? Allez savoir. Pour l'instant, l'ex-seals Max-Milliän Grant Miller se contentait de suivre cette chose du regard, priant intérieurement pour que celle-ci ne se retourne pas sur son passage. Et comme Dieu n'existe pas... Il se retourna, son regard brillant rencontrant le mien. Je n'avais aucune arme et étais piégé dans une cellule qui devait faire 20m² à tout casser. Je me relevais brusquement et reculais. La chose fonça sur moi, arrachant les barreaux comme de simples brindilles et m'attaqua sans aucune autre forme de cérémonie. J'ai esquivé. Une fois. Deux fois. Pas une troisième fois. Allez savoir comment, celui-ci m'éjecta hors de la cellule, n'oubliant pas au passage de me déboiter l'épaule gauche. Impossible de lui faire face correctement, avec sa force et sa rapidité. Mon salut, je ne le devais qu'un homme qui a surgi à temps. Enfin à temps... La chose a quand même eu l'occasion de m'attraper par le cou et de cogner violemment ma tête contre le mur. Une fois. Deux fois. Trois fois. Et puis ce fut le black out.
Dans le coma. Il paraît que j'ai « dormi » pendant trois jours. Apparemment inquiet de mon état, on m'avait transféré dans l'hôpital le plus proche. Les médecins avaient été bien pessimistes sur mon état, parait-il. Accident vasculaire cérébral ou un truc du genre. En tout cas, peu de personne s'attendait à ce que je me réveille. « Ça va? » Mon regard embrumé se posa sur un homme. Celui qui m'avait sauvé. « Est-ce que tu arrives à bouger tes pieds? » Instinctivement, je remuais mes doigts de pieds, avant de bouger mes deux jambes. « On dirait... » « Je m'en vais avant que la sécurité revienne. Tu veux venir avec moi? » Me relevant un peu pour m'adosser contre le coussin, un râlement de douleur m'échappa. J'apposais ma main contre mes côtes droites, pas mal amochés d'ailleurs. J'étais vraiment cassé de partout, je me demandais bien comment je pouvais m'échapper d'ici. En même temps, la seule perspective de passé encore huit ans dans ce trou à rat, me motivait grandement à me bouger les miches. J'arrachais d'un geste sec les fils qui me reliaient aux moniteurs et autres, et me levais tant bien que mal. Avec un sourire bien faible, je lui demandais: « Et on va où? »
Ce jour là, j'ai juste eu de la chance. De la chance que je sois pas mort. Que Rhett (le chasseur) traquait l'homme qui allait devenir un loup-garou depuis un bon moment. Que ce même chasseur ait falsifié quelques papiers pour se retrouver incarcéré dans la même prison que sa proie, et accessoirement dans la mienne. Qu'il puisse intercepté le loup-garou avant qu'il m'achève. A partir du jour où je suis parti de l'hôpital avec lui, ma vie a radicalement changé. Il m'a offert une raison de vivre. Une existence de rédemption.
| It was all so strange; And so surreal; The only solution was to stand and fight; And my body was loosing all the sattelites; But you came over me like some holy life; And I know the whole story; You're the only light; Only if for a night. |
Chapter Three: Then I heard your voice as clear as day [...]
« Bonjour, Détective Fuller du FBI. » « Qu'est ce que le FBI cherche dans un si petit hôpital? » Plaisanta la directrice, tout en scrutant ses dossiers. Je lui adressais un sourire poli avant de poursuivre. « Il se peut qu'un convoi passe demain dans votre hôpital et le passager aurait besoin de soin. » « Ah, je vois. Il est dangereux votre type? » « Disons juste que c'est un comptable qui a vu plus gros que son ventre. Mais je dois quand même m'assurer que la structure est équipée pour le recevoir. » « Médicalement? » « Non, je parlais en termes de sécurité. » « Et bien, faites vous plaisir. Vous avez le droit de circuler partout sauf dans les salles de chirurgies. » « Il faudrait que je les vois aussi. » Celle-ci releva la tête vers moi, prête à rétorquer mais je la devançais. Avec le sourire. « Ne vous inquiétez pas, je ne déboulerais pas en plein chirurgie. J'y ferais un tour dès que c'est vide, stérilisé de la tête au pied s'il le faut. » « Hmm... Dans ce cas, il faudrait mieux que vous reveniez le soir pour les voir, parce que cet après-midi, toutes les salles sont occupés pour des opérations. » « C'est tout simplement parfait, j'allais justement vous proposer cette solution. » « Et bien, c'est réglé alors! A ce soir donc, Monsieur Fuller... Ah Docteur Keegan, je vous cherchais justement! » A peine, eus-je le temps de me retourner et que je percutais une tornade brune. « Oh..Excusez-moi, je ne vous avais pas vu. » « Pas de problème. » Et elle fila, non sans m'avoir adressé un faible sourire d'excuse. Mon regard s'égara un instant, étant juste incapable de ne pas la suivre des yeux, jusqu'à ce qu'elle disparaisse au détour d'un couloir. Casant mentalement son joli minois dans un petit coin dans ma tête, je tournais les talons et sortis de l'hôpital, presque affamé.
L'hôpital était quasiment vide le soir, l'avantage d''une si petite struture sûrement. J'arpentais donc les couloirs, en tenue civil mais néanmoins avec ma fausse plaque fédéral, ostentoirement plaqué sur ma ceinture. Je n'étais pas vraiment fan de ce genre de procédure, mais il faut dire que nous avions guère le choix dans ce « métier ». Nous étions plus crédible et digne de confiance avec cette plaque et le costume qui allait avec. Chasseurs de fantôme? On nous aurait rit au nez, juste avant nous traiter de fou. Et pourtant, s'ils savaient... S'ils savaient les choses qui grouillent dans le noir, pendant qu'ils dormaient paisiblement. Des êtres maléfiques foulaient le même sol que nous, côtoyaient nos gamins et tuaient des gens comme vous et moi. Mais cette vérité, n'était connu que de très peu de personne. Un club privilégié, dont j'en faisais partie. Mon regard las se posa sur la grande horloge de l'accueil: une heure trois du matin. Je continuais ma ronde, détecteur de champs électromagnétiques à la main. J'avais un sac accroché à l'un de mes épaules, contenant toutes mes affaires. Mes armes. On ne partait pas à la chasse sans avoir sans son « matériel ». Et heureusement que j'étais paré pour toutes éventualités ce soir, puisque les choses commencèrent très vite à s'enchainer. Un cri déchira le silence presque morbide de l'hôpital. « Et merde... » Je m'élançais vers les escaliers, brandissant mon fusil chargé juste devant moi. Quelqu'un était apparemment pris au piège dans à un étage ou deux plus bas. Descendant les marches quatre à quatre, j'arrivais presque en déboulant dans ce qui semblait être un sous-sol. Priant intérieurement de ne pas arriver trop tard, j'accélérais ma course... avant de me prendre une putain de chaise roulette dans les côtes. Okay, je suis repéré, message reçu. Je posais mon sac sur le côté et commençai à faire le tri. Deux berretas, mon fusil, mes chargeurs et surtout un bon paquet de sel me suffisaient pour l'instant. « Au secours! Oh mon Dieu... AU SECOURS!! » Une femme. Son appel à l'aide me glaça le sang. Je me relevais en vitesse et m'avançais prudemment cette fois-ci. Elle ne devait plus être très loin, j'espérais juste arriver à temps. Deux longs minutes passèrent sans que je ne rencontre un seul chat. J'imaginais déjà, fatalement, le corps sans vie de la jeune femme. Après tout, cela ne serait pas la première fois que j'arriverais trop tard, malgré moi. « Il y a quelqu'un? » Le silence qui me répondit, ne me rassurait guère. Et le fait qu'un froid sans précèdent se fasse ressentir non plus. Au fond du couloir, une salle très éclairée, la seule salle de ce sous sol, attira mon attention. Et ce que j'y vis, me paralysa presque d'effroi pendant quelques secondes.
Elle était à genou, les yeux fermés. Hors de ce contexte, on aurait pu aisément croire qu'elle priait. Sauf que ce n'était pas le cas. Résignée, celle-ci semblait attendre le dernier coup. Pas avec sérénité, non, mais avec une fatigue qui la forçait presque à baisser les bras. Elle était magnifique. On est bien d'accords, ce genre de réflexion n'a pas lieu d'être dans ce genre de moment, n'est-ce pas? Alors pourquoi est-ce ce simple constat tournait en boucle dans ma tête? Mon regarde dévia pour se verrouiller sur le spectre qui lui faisait face. Un homme habillé avec la tenue classiquement blanche des patients, lui faisait face. « HEY! » L'ombre fantomatique se tourna vers moi, au même titre que la jeune femme. « Attaque-toi plutôt à moi. » le défiais-je. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la créature ne s'est pas fait prié pour cela. Avant même que je puisse faire quoique ça soit, je me retrouvais bientôt de l'autre côté de la salle, après avoir fait un magnifique vol plané. Ma tête rencontra violemment le sol. Un marbre immaculé sur lequel quelques gouttes rouges, puis une une petit plaque de la même couleur se dessinaient. Déboussolé, il me fallu quelques secondes pour me ressaisir et retrouver toute ma raison. Des précieuses secondes durant lesquelles la créature en profita pour saisir sa victime à la gorge et la soulever dans les airs. Horrifié, je me relevais en vitesse. J'attrapais mon fusil, le visai et le touchai. Le spectre s'évapora, pour réapparaitre à quelques mètres. Et je recommençai le procédé jusqu'à ce qu'il recule jusqu'à la porte et qu'il sorte. Sans demander mon reste, je fermai la porte brusquement et commençai à verser du sel, continuant à le faire le long des murs. Ce fut seulement une fois terminé, que je m'autorisais à respirer de nouveau. « Vous saignez. » Sa voix me tira de mes pensées. Pour peu, je crois que je l'aurais presque oublié. Je me tournai vers elle, portant mécaniquement ma main vers l'arrière de mon crâne. La paume de ma main se trouva bientôt envahi par un liquide visqueux et rougeâtre. « J'ai vu pire. Et vous, ca va aller? » Je m'approchai d'elle, non sans avoir oublier d'essuyer ma main du sang. Elle avait l'air étrangement pâle et absente. Ce qui est un peu compréhensible, surtout quand on vient de se faire attaquer par un esprit pour la première fois de sa vie. « Mademoiselle Keegan, c'est ça? » « Cassandra. Je m'appelle Cassandra. » me répondit-elle, presque tel un automate, le regard toujours perdu je ne sais où. Je m'accroupis juste à côté d'elle, pour mieux m'assurer de son état. Elle n'avait pas l'air d'avoir des blessures voyants. Elle était plus en état de choc qu'autre chose. Je me tus, laissant le silence s'installer pendant quelques secondes, pour en grande partie lui laisser le temps de digérer cette soirée. Contrairement à la majorité des gens que j'avais rencontré dans ce genre de contexte, elle était étrangement muette. Pas de question sur ce qui venait de lui tomber dessus, pas d'affolement. Juste un regard se perdant dans le vide et des traits fatigués. Mais pas pour longtemps, puisqu'elle commença soudainement à se mettre debout. Tellement vite que je ne le réalisais pas sur le moment. « Il faut que je m'en aille. Je dois y aller. Tout de suite. » « Héla! Vous allez où comme ça? » « Je dois... Je dois... » Mais elle ne put finir sa phrase. Le sol sembla se dérober sous ses pieds, j'eus juste le temps de m'élancer vers pour la rattraper avant qu'elle ne tombe. Les yeux clos, Cassandra venait de tout simplement s'évanouir dans mes bras. Il aurait été étonnant qu'elle n'extériorise pas tout le stress accumulé. Seulement voilà, cela voulait dire que j'étais moi aussi bloqué, étant juste incapable de la laisser dans ce qui semblait être une morgue, sans défense. Tenant toujours son corps avec une extrême précaution, je m'assis par terre avant de l'allonger et de poser sa tête sur mes jambes. Inutile de la réveiller de force, elle semblait être vraiment exténuée. Un peu de repos, même malgré elle, ne lui ferait pas de mal. Pour la première fois de très longtemps, j'avais le besoin presque viscéral de protéger quelqu'un.
PAF.
Je ne l'ai pas senti venir celle-là. Cassandra venait de se réveiller, et apparemment dans la confusion, elle n'avait rien trouvé de mieux que de foutre une claque magistrale. Un peu sonné, je me tournais vers elle, ma main caler sur la joue en feu. « Mais... » Sur le coup, je devais avoir l'air d'un gosse qui ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait ou quelque chose comme ça. Au point où elle commença à rire d'une manière presque hystérique. Là encore, je crois que c'était à mettre sur le compte du choc. Là encore, je crois que c'était à mettre sur le compte du choc. Mais je ne lui en tenais pas vraiment compte en fait. Absorbé par son rire, j'étais juste incapable de la quitter des yeux.
| Everywhere is still; Everything is restless in my heart; I hate the way this feels; suddenly I'm scared to be apart ; The days are dark when you're not around ; The air is getting hard to breathe ; I wish that you would just put me down; I wish that I could go to sleep . |
Chapter Four: Our love suicide
Sept mois après, j'étais encore dans cette foutue ville. Pourtant, au début, j'ai appris à l'apprécier. Parce que j'avais eu l'impression de trouver le centre de mon univers. Sept mois après, j'ai trouvé le moyen de tomber amoureux de celle que j'avais sauvé et de sortir avec elle. Pour ensuite la lier à moi pour toujours. Seulement voilà, il semblerait que mon « pour toujours » soit maintenant suivi d'un gros point d'interrogation.
Les choses ont plutôt bien commencé au début pourtant. J'ai été sous le charme à la première baffe. Que voulez-vous, j'étais un gros maso qui s'assumait en tant que tel. La séduire ne fut pas une tâche aisée, loin de là – c'était peut-être ça qui m'avait achevé pour de bon, dans le processus « Max tombe amoureux pour la première fois de sa vie ». Mais comme je suis quelqu'un de très déterminé et plutôt casse-pied, j'obtins mon premier rendez-vous quelques jours après. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne l'ai jamais jamais regretté. Pour la première fois, je voyais au delà qu'une simple relation d'une nuit. J'ai toujours fait en sorte de ne pas m'attacher, estimant mener une vie bien trop bordélique pour ça. Mais elle... Elle m'est tombée dessus et j'ai tout simplement baissé ma garde. Le plus comique, c'est qu'elle n'a rien eu à faire pour ça. C'est à peine si elle était intéressée par moi d'ailleurs. Le fait qu'elle ait changé d'avis, relève du miracle. e me souviens encore de la façon dont elle s'était habillée la première fois qu'elle a accepté de sortir boire un verre – pardon, un café – avec moi. Un chemisier blanc et un jean's. Simple et hors du commun pour ce genre de sortie. Et pourtant, ce soir-là, Cassandra m'a paru tout simplement magnifique. Elle serait venu avec un sac poubelle sur la tête, je crois que je n'aurais pas changé d'avis pour autant. Alors tel un enfant qui découvre la fête foraine pour la première fois, je me suis amusé à la découvrir elle, c'était moi qui parlais pour deux. Mais au final, Cassie avait accepté de me revoir une seconde fois, et c'était tout ce qui comptait. Cette fois-ci, ce fut un vraiment un rendez-vous, dans un bon restaurant, avec un dîner. Mon cœur manqua plusieurs battement lorsque Cassandra franchit la porte. Elle était tout simplement renversante. J'en ai connu des femmes, mais jamais, Ô grand jamais, l'une d'entre d'elles me fit le même effet. Si j'avais affiché un air décontracté et blagueur le premier jour, il était clair que ce n'était plus le cas ce soir là. J'avais l'impression de perdre tous mes moyens devant elle. J'avais l'impression d'être un gamin devant son cadeau de Noël. Un sentiment qui m'avait été jusqu'alors inconnu. Alors entre l'incompréhension et la joie, je profitais de chaque seconde, avec un sourire XLL qui ne décolla de mes lèvres qu'une fois la soirée finie. Et encore, je me surprenais à rire bêtement à chaque fois que je me repassais le film dans ma tête. Elle est partie précipitamment, à cause d'une urgence pour son boulot. Mais en me laissant une bombe qui m'éclata à la figure et qui me retourna complétement. Un baiser. Un simple baiser qui venait de sceller mon sort, à tout jamais.
Ce qui expliquerait pourquoi le soir d'après, mes pas me ramenèrent devant sa porte. J'avais passé toute la journée à fixer mon téléphone, combattant l'envie de l'appeler chaque minute. Parce que je n'ai jamais vraiment rappeler une fille – sauf bien-sûr si j'étais sûr que notre relation n'irait jamais plus loin que des parties de jambes répétés. Et oui, les sales habitudes sont tenaces. Et puis, j'avais peur de passé pour un pot de colle et que la dernière chose que je voulais, était de la faire fuir. J'avais presque honte de moi sur ce coup là. Bon sang, qu'est ce que je fichais devant sa porte, tard dans la nuit, sous une pluie torrentielle? Plus psychopathe, tu meurs. Et pourtant, impossible de tourner les talons pour retourner chez moi. Je le voulais vraiment, mais je n'y arrivais pas. J'avais l'impression que mes pieds étaient vraiment collés sur place. Comme un con, voilà que je me transformais en une véritable statue humaine, mouillé jusqu'au caleçon. Même la pluie portée par le vent ne semblait me déloger. Alors j'ai du me faire une raison. Je m'avançais un peu plus pour appuyer sur la sonnette, non sans me traiter intérieurement de débile mental. Elle était surprise. Qui ne le serait pas devant un crétin mouillé de la tête au pied? « Depuis quand... Depuis quand est-ce que tu es là ? » « Un moment. » Honnêtement, je ne savais pas vraiment depuis combien de temps j'étais là. Dix minutes, comme une demi-heure. Elle s'effaça pour me laisser rentrer. « Tu veux... Tu veux... un café ? Pour te réchauffer ? » Je voulais lui répondre que non, j'en voulais pas... mais les mots se noyèrent dans ma gorge. Et c'en était terrifiant. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, pourquoi j'agissais pour ça et quelque part, ca m'affolait. J'étais le genre d'homme qui détestait ne pas maitriser une situation, mais bizarrement cette fois, je me laissais emporter par le courant, avec joie. Peu importe où cela m'amènerait. Peu importe si j'y laissais mes plumes. Si on m'avait dit que j'allais carrément y perdre mon cœur dans cette histoire à peine quelques mois après, aurais-je quand même tenter l'aventure? Sans même y réfléchir à deux fois. De toutes les façons, il faut bien mourir de quelque chose non? Et bien moi, j'ai choisi ma mort. Et elle s'appelait Cassandra Keegan. « Tu veux que je m'en aille ? » lui demandais-je, bien malgré moi. M'imposer était la dernière chose que je voulais. Mais à ma grande surprise, ce fut loin d'être le cas. Cette nuit, j'ai tout simplement retrouver une paix qui m'avait quitté depuis bien longtemps. Cette nuit là, j'ai retrouvé le goût de vivre.
« Est-ce que tu veux m'épouser ? » Trois mois plus tard. Au même endroit, c'est-à-dire en plein milieu de son salon. « Arrête de te moquer de moi ou je te jure que je t'en colle une ! » « Je ne plaisantais pas. Toi, moi, un prêtre, une église et nous voilà mariés pour l'éternité. » Elle se tut instantanément. Elle qui avait passé presque vingt minutes à crier, hurler de rage, tout en pleurant. Parce que pour la énième fois, je rentrais encore en sang. Une saloperie de femme vampire m'avait sérieusement amoché, au point même où je ne pouvais même plus tenir debout. J'ai juste eu le courage et assez d'énergie pour rentrer à la maison, avant de m'écrouler devant la porte. Cassandra en était devenu malade d'inquiétude, et avait fini par exploser. Je ne l'avais jamais vu comme ça, et honnêtement, j'aurais cru pouvoir un jour assister à un tel déchainement de sa part. Visiblement, elle avait passé beaucoup de nuit à se ronger les ongles, sans jamais le laisser entrevoir. Je culpabilisais, mais étrangement, j'étais aussi heureux. Heureux qu'elle tienne tant à moi. Au point où elle veuille me suivre jusqu'au tombeau. J'avais eu l'impression de recevoir une enclume en plein cœur, quand elle le déclara d'ailleurs. J'étais choqué, mais en plus par le constat qui en découlait: j'aurais fait exactement la même chose. Si un jour, elle mourrait avant moi, j'avais bien peur de m'enterrer vivant, dans son propre cercueil même. Flippant, n'est-ce pas? On pourrait presque nous croire tout droit sorti d'une de ces histoires débiles contant un amour violemment passionnel. Et pourtant, c'était sincère. Au point même où l'évidence me saute aux yeux: il fallait que je l'épouse. Puisque j'étais certain de ne plus vivre sans elle.
Et pourtant...
« Il faut que tu t'en ailles. » J'ai fermé les yeux, comme pour mieux encaisser cette gifle magistrale. Trois mois après notre mariage, tout s'effondrait à nouveau. Et bizarrement, je m'y attendais un peu. Il y a des fois où seul l'amour ne suffit pas pour vivre heureux. C'était notre cas. Sans protester, sans même essayer de la faire changer, je suis parti. A quoi bon de toutes les façons? Je n'avais aucune envie de l'étouffer, et encore moins de la faire souffrir. Si elle voulait que je m'en ailles, je m'en irais. Parce que je voulais avant tout son bonheur, même si elle le trouvait ailleurs. Bien sûr que ça me déchirait, mais je me sacrifiai parce qu'il le fallait. Je l'aimais au point de la laisser partir; allez savoir si c'était lâche ou héroïque. J'ai juste eu le temps de la serrer une dernière fois dans mes bras, de prendre quelques affaires en vitesse, avant de refermer la porte derrière moi. Et c'est là que le vrai cauchemar commença. Je n'ai pas eu la force de quitter de la ville. J'ai racheté un vieux garage, je l'ai rafistolé pour essayer d'en vivre. J'ai rangé mes armes et je les ai remplacé par des outils. Ma vie est devenu un vrai calvaire, une routine digne d'un enfer sans nom, qui ne fait que me tuer à petit feu. Me voilà revenu au point de départ. Auto-destructeur et maudit.
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HO HO HO, GEANT VERT ! - Petit questionnaire du point de vue de votre personnage uniquement.
۞ POUR MOI L'APOCALYPSE, C'EST... : Un canular ? Un énorme mensonge, une vieille superstition, la véritable fin du monde ? Détail ici comment ton personnage se place par rapport à l'apocalypse imminente. - minimum 8 lignes.
۞ LES WINCHESTER ET CET ANGE LA... : Je les connais ? Oui, non ? Je m'en fous comme de l'apocalypse ? Je leur crache à la figure je suis meilleur qu'eux ? Attention : les personnages de la série ne prédominent pas sur votre personnage, cette question est là simplement pour savoir comment se positionne votre personnage, surtout si vous envisagez éventuellement un lien avec eux. Les Winchester sont avant tout les déclencheurs de l'apocalypse, ils ne doivent pas être pris comme étant obligatoirement les sauveurs. - minimum 5 lignes.
۞ LE SURNATUREL JE SUIS... : En plein dedans, complètement bigleux je n'y connais rien. Moi même une bestiole, un démon ou ces Dieux là oui c'est ça. Détail nous comment se positionne ton personnage par rapport au surnaturel à travers ses mots. - Minimum 8 lignes.
۞ ET CE CHANGEMENT DE CLIMAT ALORS ? : Une pure invention du gouvernement pour cacher la fin du monde. Je m'en fiche je me tire, j'ai la trouille. Bof, ce n'est qu'un petit orage de rien du tout. Je suis un Démon ou un Dieu je n'en ai strictement rien à cirer. Décris nous ce que pense ton personnage des récents évènements, et surtout de ce changement de climat qui fait des ravages dans tous les Etats des USA. Que pense-t-il de tout ça ? - Minimum 8 lignes.
۞ CE QUE JE COMPTE FAIRE CONTRE CA : Me battre ? M'en aller en hurlant ? Faire le sourd, l'aveugle et le muet ? Décris nous ce que ton personnage compte éventuellement faire contre les récents évènements, ou le surnaturel (en fonction de ce qu'il pense), s'il compte faire quelque chose ou non. - Minimum 8 lignes.
❝ qui suis-je ? mon moi posté juste derrière l'écran ۞ PRENOM : Idy ۞ PSEUDO : Idy or DRINK THE SEA. ۞ AVATAR UTILISE : Jeremy Renner ۞ COMMENT AS-TU DECOUVERT LE FORUM ? : Je le connaissais déjà, par PRD. Puis avec ma femme, on s'est dit que ca pouvait être notre nouvelle maison ۞ QU'EN PENSES-TU ? (contexte, design,etc...) : Il est GÉNIAL!! Le contexte, le design sombre, Crowley... Comment résister? ۞ UN PETIT MOT A AJOUTER ? : ۞ CODE DU REGLEMENT : ۞ FICHE (en cours, terminée,en délai) : en cours; un peu beaucoup même
Dernière édition par Max-Milliän G. Miller le Mar 28 Aoû - 11:58, édité 3 fois |
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