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| | LOUISVILLE - what is it? sammy, the vampire slayer? | |
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Ryan Beck
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| Sujet: LOUISVILLE - what is it? sammy, the vampire slayer? Mar 22 Mai - 23:54 | |
| Sam Ҩ Ryan « Toi, ma petite brindille, je parie que j’y arriverais en moins de quatre secondes. » « Aller, viens ma jolie ! On va boire un verre, joins-toi à nous ! » Lâchant un profond soupire, Ryan serre ses bras contre elle. Pas qu’elle est particulièrement froid – on est en plein été et elle n’est vêtue que d’un léger débardeur noir et d’un jean – mais par réflexe. Ces types lui courent après depuis vingt minutes et impossible de s’en débarrasser. Elle a pourtant tout essayé. Leur parler poliment, rire avec eux, se montrer froide, puis carrément méchante. Mais rien n’y faisait. La preuve, c’est qu’ils sont toujours là. Ceux-là sont plutôt coriaces. A son plus grand déplaisir, ce genre de mésaventures lui arrive souvent. Il y a toujours un type louche pour la suivre ou tenter vainement de la draguer et souvent, ça la crispe, mais jamais à ce point. Ils ne veulent pas lâcher l’affaire. Ils pourraient choisir une fille plus jolie et plus « réceptive » mais non, c’est après elle qu’ils en ont. Evidemment puisque de toute façon, c’est toujours sur elle que ça tombe, se dit-elle en accélérant l’allure. Elle dégage de son visage ses cheveux blonds qui ne tiennent jamais en place. Ils sont longs. Très longs. Pour se distraire, elle s’imagine la prochaine coupe qu’elle veut. Sans doute sa coupe courte habituelle. Ou alors aux épaules. Mais l’été, il fait chaud alors mieux vaut une coupe à la garçonne.
Enfin, elle arrive devant la porte de l’immeuble où se trouve l’appartement qu’elle loue à Louisville depuis presque un mois. Fermée. Enervée soudainement, elle jette un œil à sa montre. Minuit cinq. A cinq minutes près ! Son visage se tend à l’idée que pour entrer, elle va devoir faire le tour de l’immeuble, entrer dans la cour intérieure, prendre la clé et revenir ouvrir. En fait, ce n’est pas réellement ce qui la dérange. Ce n’est pas non plus le fait qu’il fasse nuit qui l’embête. C’est plutôt que pour y accéder, il faut passer par une ruelle sombre, et la plupart du temps déserte, et que ces types la suivent comme des toutous. Ils rient en la voyant tenter une nouvelle fois d’ouvrir la porte et écopent d’un regard noir de sa part. Est-ce que ça les fait fuir ? Même pas tressaillir. Un nouveau soupire lui échappe. Elle se détourne, en bouscule deux pour passer et continue sa route en les ignorant. Cette contrariété lui donne la nausée et les larmes aux yeux. Ces moments lui donnent vraiment envie d’aller s’enterrer quelque part et de pleurer. Mais c’est avec la même expression sur le visage qu’elle fait le tour de l’immeuble en comptant ses pas. Un, deux… dix… vingt… trente…
« Aller, n’aie pas peur ! On va passer une bonne soirée, tous ensemble… » Ryan fronce légèrement les sourcils. Quarante-deux, quarante-trois… quarante-huit peut-être ? Elle passe nerveusement une main dans ses cheveux et gémit en se rendant compte de la migraine qui est en train d’enserrer sa tête dans un étau horrible. Au bout de deux cents pas, elle arrive enfin devant la grille menant à la cour intérieure de l’immeuble. Mais là, sa tête tourne tellement qu’il lui est impossible de poser la main dessus. A chaque tentative, elle rate les barreaux et le rire des hommes redoublent d’intensité, ainsi que sa migraine. C’est d’une voix faible qui couvre à peine leurs rires qu’elle marmonne :
« Ecoutez, si vous avez besoin d’une fille pour vous soulager, c’est pas moi qu’il faut venir voir. Foutez le camp, sinon je… » Ryan n’a même pas le temps de finir sa phrase ou même de penser à une menace crédible. L’un d’eux l’empoigne par le cou et la plaque brutalement au mur de briques rouges de l’immeuble. Sa tête cogne contre les briques, manquant de la mettre K.O mais elle se force à rester consciente. C’est à ce moment-là qu’elle prend le temps de les observer. Celui qui la tient est plus grand qu’elle, blond, très musclé. Tellement que les muscles de ses biceps se dessinent sous le tissu de son haut. Et il serre fort la gorge de la jeune femme, trop fort, comme s’il tenait un simplement petit moineau qu’il pouvait broyer s’il en avait l’envie. Ryan brasse de l’air. Impossible de reprendre son souffle. Son cœur bat contre les veines de son cou. Elle le sent battre. L’homme l’observe fixement, avec un sourire absolument terrifiant au coin des lèvres. Au lieu d’économiser ses dernières goulées d’oxygène, Ryan murmure :
« Lâchez-moi… espèce de… monstre… » « Monstre ? Que c’est drôle, justement. Le corps humain contient environ sept litres de sang que je peux parfaitement ingurgiter en six secondes. Mais toi, ma petite brindille, je parie que j’y arriverais en moins de quatre secondes. » Même si elle avait quoi que ce soit à dire, elle ne pourrait pas, à présent quasiment privée d’oxygène. Et même son cerveau n’analyse plus aussi bien les données si bien qu’elle ne sait pas si elle l’a vraiment entendu dire tout ça ou si elle l’a juste tout bonnement imaginé.
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| | | Cassiopée J. Blackwood
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| Sujet: Re: LOUISVILLE - what is it? sammy, the vampire slayer? Ven 15 Juin - 18:16 | |
| Bourré ? Sam ? Le Sammy ? Bon d'accord, peut-être bien qu'il était un brin éméché alors qu'il dansait avec la blonde aux formes exagérées qui l'aguichait à mort, alors que lui s'agitait avec elle, pas non plus très catholique dans ses gestes. La dose d'alcool qui dansait dans ses veines le rendait presque euphorique, autant dire qu'il était assez beurré pour danser, mais pas encore assez pour s'étaler par terre. Un géant de presque deux-mètres, il en faudrait largement plus pour en venir à bout. La musique « Ghostbusters » en tête, alors que le juke-box jouait une tout autre musique country l’entraînait dans cette mélodie texane, il lâchait un moment la diva qui lui tenait la main pour s'étaler sur le barre tout en se disant que la dite ' femelle' avait un quelque chose qu'il n'aimait pas, peut-être que … Ses long cheveux blond ondulés et ce teint halé lui rappelait le premier corps qu'avait investie Ruby. Sobre, il ne l'aurait même pas approché. Où était Dean ? Sûrement déjà parti avec la brune qu'il avait draguée plus tôt. C'était la soirée sans chasse, le petit repos avant de reprendre la route vers une nouvelle affaire, peut-être bien l'une des dernières folies avant de crever, sauf si Lucifer se pointait avec ses cornes et ses ailes d'ange déchu pour le cramer sur place. « Allez viiens ! ». Et là revoilà ! Pourquoi ne se sentait-il pas d'humeur ? Peut-être que cette tête de nœud trop superficielle le dégouttait plus qu'autre chose, qu'elle ne lui faisait absolument pas envie et que ce n'était pas son genre. Ou … En y regardant de plus près, elle lui faisait vraiment penser à Ruby, cette saleté de garce des enfers pour qui il avait fini par ressentir un semblant ‘d’affection’ et de compassion. Et tout en se tournant vers elle, d'un sourire poli, Sam ressortait l'attaque des yeux de biche pour s'excuser. « Je crois que j'ai trop bu, je devrais rentrer. ». Oh... Ah en voir sa tête, mieux valait sortir le plan B. « Ma mère est malade ! ». Ah, on dirait que ça marche ! « Tu vis chez ta mère ?! ». Grimace désolée, haussement d'épaules et Sam tournait déjà les talons, laissant la déesse derrière lui.
Son frère allait hurler de rire, sauf s'il décidait de le frapper pour avoir laissé passer un coup pareil. Soit, il ne rentrerait pas avant l'aube est prétendrait avoir passé la nuit avec. C'était puéril, mais toutes les sortes de conflits étaient à éviter actuellement. Alors qu'il agitait ses longues jambes pour sortir du bar, la voix grasse du barman l’interrompait. « Oh, le grand là, file-moi tes clefs ! ». Et si tu fermais ta gueule pour voir ? « J'suis à pied ! ». Silence. « Ton mec a pris la voiture ? » . Balançait un ivrogne à côté. Son quoi ? « C'est pas mon ... » Il en avait marre d'être prit pour un gay ! Dès que lui et Dean sortaient dans un endroit qui ressemblait à un bar ou un Motel ils pouvaient être certains d’y avoir le droit. Mais avant qu'il ne finisse sa phrase, l'ivrogne éclatait de rire tout en marmonnant des propos inaudibles. Il n'entendait que des brides comme « Obligé … Pas... chaudasse … Filée. ». Ouais, d'accord. Sam soupirait, tournant les talons sans prendre attention à la foule d’ivrognes et en prenant le chemin du Motel. Il était vraiment venu à pied, inutile de préciser que Dean avait la voiture et qu’il n’était sûrement pas monté seul dedans. De son côté, il songeait à tout simplement rentrer dès maintenant et à se mater un vieux film en noir et blanc. Ca aussi, c’était une bonne idée, ça faisait longtemps qu’il ne l’avait pas fait. C’était fou, ce nombre de choses bénignes qui devenaient exceptionnelles pour un chasseur. Pour un homme qui …
« Lâchez-moi… espèce de… monstre… ». Pardon, il avait dit quoi déjà ? Sam penchait la tête, se demandant si l’alcool ne l’avait pas fait délirer. Et ce même si l’air frais lui redonnait la plupart de ses facultés il n’était pas exclu qu’il hallucine quelque peu. « Monstre ? Que c’est drôle, justement. Le corps humain contient environ sept litres de sang que je peux parfaitement ingurgiter en six secondes. Mais toi, ma petite brindille, je parie que j’y arriverais en moins de quatre secondes. » … Non, ça, c’était loin d’être un délire passager. Il reconnaîtrait entre mille le sarcasme et la voix bestiale d'un monstre qui sortait les crocs pour dévorer une pauvre victime, victime qui allait faire les frais de son incompétence s'il n’accourrait pas immédiatement pour la sauver du précipice qui s'ouvrait devant elle. Les deux pieds l'un derrière l'autre dans une course folle et il atteignait le coin isolé d'un bâtiment, là, se tenait plusieurs masses de hautes tailles qui semblaient encerclé une forme plus petite. Un groupe qui s'agitait sur une masse sombre qui semblait en fait former le meneur empoignant la victime. C'est sans réfléchir et toujours aussi ivre que Sam fonçait dans le tas, son visage prenant la forme soudaine d'un soldat paré à l'attaque. Lâchant un cris sauvage, il courrait comme un dératé pour foncer telle une quille dans le tas de vampires qui beuglaient d'amertume sur son passage. « Connard ! ». L'incendiait l'un d'entre eux dans un élan des plus poétique avant de se jeter sur les épaules du géant qui l'écraser contre un mur. Et une torgnole de secondes plus tard, c'était à Sam d'être à terre. « Merde, merde, merde ! ». Scandait-il en se relevant difficilement, chopant au hasard la cheville de l'un d'entre eux pour le faire trébucher par terre. Trop nombreux pour lui, lui qui n'était pas armé et certainement pas en état. De plus, il n'était pas du tout d'humeur à expliquer à l'humaine qui se débattait près de lui qu'elle s'était faite agressée par une bande de monstre.
C'est simple, Sam les avait identifiés à la minute ou celui qui semblait être le chef l'avait comparé à une poche d'hémoglobine. Le vampire par terre et lui de nouveau sur ses guibolles, Sam hurlait à la fille de foutre le camp. C’était sans compter sur l'un d'entre eux qui s'était déjà arrangé pour l'empoigner par la gorge. Une si petite gorge, pour une si frêle jeune femme. « Pas bon du tout ! ». Pensait-il à voix haute tout en battant des bras. Il n'avait apparemment qu'une seule option, l'espoir de l'attraper et de courir plus vite qu'eux, avec une masse supplémentaire sur les épaules. C'était fou et ils allaient crever ensembles. Sauf si cette bande de sauvage décidé de faire d'eux plus que des repas. Ils étaient dans une vielle ruelle, mais aucune vielle palette de bois n'était en vue, il n'avait pas d'arme avec des balles en argent sur lui pour les ralentir et il n'avait pas son couteau non plus. Quel crétin ! « Eh, connard ! ». Beuglait-il tout en fourrant son pied dans les burnes de celui qui le tenait. « Prend-toi en à quelqu'un de ta taille ! ». Puis de lui choper la nuque et de serrer au plus fort, seulement de le temps pour qu'il lâche la jeune femme qui s'écrouler à terre. Et voilà, voilà qu'il était à côté d'elle, tentant de la faire tenir sur ses genoux. Mais une bande de vampires furax sur le dos. « Mademoiselle ? ». S'exclamait-il tout en plaçant son bras derrière son épaule. « Tu croyais faire quoi là ? Hein ? ». Rugissait un grand type aux cheveux trop longs et trop sales.
Sam s'attendait à entendre une blague mal placée de Dean, mais il se souvenait qu'il était seul avec cette fille qui ne devait pas savoir faire plus que tordre sa propre cheville. Il soufflait, les voyant s'approcher en faisant la grimace. Là, il était dans la merde, vraiment, dans la merde. La grille en fer derrière lui ne céderait sûrement pas et il n'avait plus aucuns pouvoirs. Pouvoirs qui de plus n'agissaient que sur les démons. Alors que le plus jeune des Winchester tenait fermement la fille, il fixait du coin l'œil le troue béant d'une haie. Impossible … Il aurait une veine d'enfer si l'un d'entre eux ne lui chopait pas la jambe au passage ou ne lui faisait pas un croche patte. Mais … Son visage prit la forme d'un homme désespéré et soulagé, intriguant ceux des monstres en face de lui. Autant jouer les abrutis ignares jusqu'au bout. « La … La police, C'est la POLICE ! A L'AIIIDE ! ». Trop facile … S'en était navrant. Trois quart de secondes inattention de leur part et il en profitait pour déraper contre le bitume en soulevant la blondinette sur son dos pour bondir à travers la haie remplie de ronces et se carapater. « PUTAIN ! ATTRAPEZ-LE ! ATTRAPEZ-LE ! ». Cette fois il pouvait dire merci à l'adrénaline qui lui vrillait le crâne et qui lui permettez de supporter un poids supplémentaire pour dépasser une meute de vampire. Les poumons en feux, il traversait les rues désertes, sans plus entendre aucun bruit derrière lui, sans être sûr d'être toujours poursuivit, jusqu'à ce que trois d'entre eux ne bondissent à travers une autre haie pour lui faire face et l'obligeant à bifurquer sur la gauche. « Accrochez-vous bien ! ». Beuglait-il tout en courant toujours, les poumons et la gorge aussi sec que les gâteaux que son frère avait tenté de préparer un jour. Fuir n'était pas dans ses habitudes, loin de là. Et lorsqu’il atteignait une nouvelle rue marchande cette fois bondée de passant, il ralentissait légèrement l'allure sous les regards plaintifs. « Pardon, désolé ! ». « LA ! JE LE VOIS ! ». « Vous pouvez pas faire attention ?! ». Les cris des humains se mélangeait à ceux de leurs poursuivants, se confondant dans cette marée, dans cette foule et se mélange d'odeurs charnels. Avec un peu de chance, ils seraient complètement embrouillés par la masse humaine. Avec un peu de chance, le bar dans lequel il venait d'entrer et les toilettes pas très propres leur sauverait la mise. Sam posé la fille par terre, tout doucement avant de fermer la porte à clef, l'obligeant à se planquer dans un coin et posant son index contre ses lèvres. Pour simplement attendre, le cœur battant la chamade.
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| | | Ryan Beck
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| Sujet: Re: LOUISVILLE - what is it? sammy, the vampire slayer? Sam 16 Juin - 12:37 | |
| Pour une fois, et sans doute une des rares fois dans sa vie, Ryan a sérieusement peur. Parce qu’elle ne peut plus respirer tellement il la serre fort et aux bons endroits. Parce qu’elle a épuisé ses dernières réserves d’oxygène pour le supplier de la lâcher alors qu’elle savait parfaitement qu’il n’accepterait pas en s’excusant de lui avoir fait mal, au lieu de les garder pour appeler à l’aide. Parce que maintenant, elle ne pouvait plus compter que sur sa chance pas si légendaire que ça pour amener quelqu’un dans cette ruelle par un miracle totalement hasardeux. Bref, elle était vraiment dans la merde. Dans le lointain, elle les entend ricaner, fiers de leur coup. Ah, c’est sûr, ils auront ce qu’ils voudront si l’armoire à glace ne la laisse pas un peu respirer. Comme elle peut, elle lutte pour garder les yeux ouverts même si elle ne voit plus rien au-delà de ses mains lâchement posées sur le poignet de l’homme. Ce n’est pas comme ça qu’elle le forcera à la lâcher, pour sûr, mais l’espoir fait vivre, même si là, ce dicton s’avère être un peu ironique. Puis, elle entend vaguement un cri de sauvage et des beuglements venant du groupe de malades qui s’évertuaient à essayer de l’étrangler. Ayant fermé les yeux, elle ne peut que sentir le remue-ménage qui ébranle le groupe. D’ailleurs, celui qui la tenait semble projeter sur le côté et la lâche dans le même temps. Sonnée, la jeune femme tombe à genoux, forçant douloureusement l’air dans ses poumons. A chaque inspiration, l’air lui brûle la gorge mais dans un sens, la douleur est salvatrice, parce que maintenant elle respire et voit de nouveau avec netteté ce qui se passe autour d’elle. Et à vrai dire, ce qu’elle voit ne l’enchante pas plus que ça. A présent, les types s’acharnent sur un homme sans doute un peu plus vieux qu’elle. Il est à terre et jure tout ce qu’il sait, mais quand même, il l’a sauvée. Lentement, Ryan se relève et s’appuie légèrement à la porte en fer qui constitue l’entrée de derrière. Sur sa gauche, un type lui arrive dessus à toute vitesse. Si vite qu’elle perçoit à peine ses mouvements. Avant qu’elle se rende compte de ses gestes, elle s’est écartée et ouvre la porte. Il se cogne dedans, trop vite, trop fort, et tombe sur le côté. Sérieux ? Elle qui ne pensait pas avoir à se servir de cette technique minable un jour… Un peu déconcentrée, elle observe l’homme se contorsionner par terre. Effectivement, ça doit faire mal.
Un hurlement lui dit de foutre le camp. Au lieu de s’exécuter, elle se tourne pour trouver cet homme qui s’est foutu dans une merde considérable pour elle. Pas le temps de se tourner qu’un autre l’a rattrapée. Par la gorge. Décidément. Et cette fois, il ne se contente pas de la tenir mais de l’envoyer rebondir contre le mur, la tête la première. S’il ne la tenait pas, elle se serait effondrée. Quelle conne, pense-t-elle, furieuse contre elle-même d’avoir des réflexes de paresseux. Cette fois-ci, elle n’a pas vraiment le temps d’étouffer car il la relâche en quelques secondes. Elle l’entend parfaitement. « Prend-toi en à quelqu'un de ta taille ! » Et elle tombe à genoux, malgré tout sonnée par le coup qu’elle a reçu au crâne. Cependant, elle voit et entend parfaitemetn. Mais impossible de faire fonctionner ses jambes trop tremblantes. Instantanément, le garçon est à côté d’elle. Il est immense. Même dans cette position, elle ne le remarque que trop bien. « Mademoiselle ? » Il lui fait passer un bras autour de ses épaules. Elle arrive à peine à tenir sur ses pieds, surtout quand il se relève avec elle, tellement il est grand. C’est plus pour ça qu’elle n’arrive pas à courir plutôt que parce que ses jambes ne veulent pas écouter les ordres de son cerveau. Néanmoins, elle se laisse entraîner jusqu’à une grille. Pas moyen de passer. Et ils sont derrière eux. « Qu’est-ce que vous foutez ? Dégagez d’ici, ce sont pas vos histoires. » Si elle se montre un peu plus cassante au lieu de le remercier, c’est parce que ce type est un fou. Pourquoi venir la sauver alors qu’il ne la connait même pas ? Ils ne se connaissent ni d’Eve ni d’Adam et il risque sa vie pour elle alors que dans ce genre de grandes villes, c’est courant de retrouver un cadavre dans le caniveau sans que personne ait eu le courage d’aider la victime. « La … La police, C'est la POLICE ! A L'AIIIDE ! » Hein ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il raconte ? La police n’est même pas là. Il n’y a pas que leurs poursuivants qui marquent un court temps d’arrêt. Ryan aussi. Et s’il ne la hissait pas sur ses épaules, elle n’aurait même pas tenu la distance avec lui. Même avec elle sur le dos, il court vite. Agrippée à ses épaules, Ryan se laisse totalement trimballer. De toute façon, elle ne pourrait rien faire d’autre.
Quand il prend un virage serré, elle manque de tomber sur le trottoir mais se rattrape au dernier moment. Ils arrivent alors dans une rue bondée. Ryan voudrait lui dire de la poser, que ce serait beaucoup plus discret ainsi. Mais même en hurlant, elle n’aurait pas pu couvrir le brouhaha ambiant mêlé aux cris des types qui les coursaient toujours. Alors elle se contente de se taire. A l’entrée d’un bar, elle est obligée de baisser la tête. Au comptoir, le barman les regarde passer avec de grands yeux ahuris. Ben quoi, vous avez jamais vu un élan porter une femme, vous ? C’est pourtant commun, pense-t-elle bêtement. Et puis, les toilettes. Le géant la pose délicatement par terre, dans un coin, et pose un doigt sur ses lèvres. Sagement, elle reste silencieuse, respirant le plus discrètement possible. Dehors, dans le bar, elle entend le patron parler d’une voix haute et quelque peu tonitruante. « Fichez le camp d’ici ! Je ne veux pas d’une bande de voyous dans mon établissement ! » Et les autres de répondre : « De toute façon, je ne les sens pas ici. Venez, ils ont dû continuer. – C’est ça, dégagez ! Et que je ne vous revois plus ! » Ce n’est qu’en entendant la porte se fermer dans un bruit de clochettes que Ryan s’autorise à respirer à nouveau. Etrangement, elle avait passé le stade de panique et était très calme. Elle ne se retenait pas d’exploser ou de fondre en larmes. Non, elle se sentait juste un peu fébrile. Par réflexe, elle passe une main dans ses cheveux, pour les écarter de son visage. L’homme, son sauveur, autant le dire, est toujours devant elle, immobile. Alors, elle lève les yeux vers lui mais ne lui sourit pas. Intérieurement, elle y pense, elle ne sait pas si elle doit lui demander des explications ou simplement le remercier. C’est évident, pour elle qui a grandi ainsi, ces types n’étaient pas normaux. Ils n’étaient pas non plus mentalement dérangés. Ils n’étaient pas humains. « Merci… C’était fou mais merci. » En parlant, elle hoche légèrement la tête avec un petit sourire. Lâchant enfin son bras, qu’elle tenait depuis qu’il l’a posée par terre, elle s’écarte légèrement et se dirige vers le lavabo crasseux. Elle ouvre le robinet d’eau froide et attend que celle-ci lui glacée pour s’en asperger le visage.
Ce n’est qu’en relevant la tête et en apercevant dans le miroir le reflet de la fenêtre derrière eux qu’elle les voit. Ils sont juste là. Assez éloignés de la fenêtre pour qu’elle voit leur visage mais beaucoup trop près pour elle. D’un geste rapide, elle se retourne, attrape le jeune homme par le poignet et le pousse dans une cabine, contre le mur de la fenêtre, mais pas directement en-dessous. Elle ferme la porte mais ne la verrouille pas, comme les autres. Que penseraient-ils s’ils voyaient une seule porte verrouillée ? Elle n’en sait rien et ne veut pas savoir. Une fois à l’intérieur, elle le fait s’agenouiller dans un coin de sorte à ce qu’ils soient totalement dissimulés des vues extérieures. Elle est accroupie devant lui, les mains sur ses genoux, et chuchote : « Ils sont juste dehors… ». Puis, d’un geste de la main, elle désigne la fenêtre surplombant la cabine d’à-côté. C’est à ce moment-là que des pas se font entendre au-dessus d’eux. Plus près, toujours plus près de la fenêtre. Qu’est-ce qui les a attirés, bon sang ? Ryan percute. Le bruit que la porte a fait quand elle l’a refermée sur eux. Encore heureux que la fenêtre soit fermée. Les pas s’arrêtent alors. Des reniflement bruyants leur arrivent ensuite. « Non, ils sont pas là. Aller, venez, on y va. » Enfin, les pas s’éloignent. Définitivement. Deux minutes de silence plus tard, Ryan s’adosse au mur de la cabine et soupire. Cette fois, elle est vraiment au bord des larmes, de nervosité. Mais elle arrive quand même à parler sans que sa voix tremble trop. « Qu’est-ce que c’était que ces types ? Et j’vous croirais pas si vous dites que ce sont juste des racailles ou des malades mentaux, vous êtes prévenus… » Malgré tout, sa voix est toujours calme et faible, comme si elle était à deux doigts de s’endormir. |
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| Sujet: Re: LOUISVILLE - what is it? sammy, the vampire slayer? Dim 22 Juil - 13:06 | |
| Il l’intimait au silence, guettant les alentours et retenant un souffle que ses poumons tentaient de recracher sans succès. La respiration haletante, il manquait d’air, le cœur battant la chamade et manquant de percer sa cage thoracique. Ils étaient dans une sacrée merde et lui priait pour que le groupe de vampires ne leur mettent pas la main dessus, auquel cas ce serait … Une catastrophe. Une meute, comme il se plaisait à les renommer, aussi ‘massive’ contre un seul chasseur. C’était fou, sans Dean il n’avait aucune chance, il en tuerait un ou deux avant d’être ensevelis est déchiqueté par les autres. Autant dire que ça tournait plutôt mal. Alors il tourne en rond dans la pièce, observant le trait fin lumineux sous la porte, les ombres dansaient derrière cette plaque de bois. Lui ne remue pas le petit doigt, serrant sa mâchoire et humant avec difficulté l’odeur des chiottes qui puent la pisse et la clope. Un mélange peu ragoutant, même pour un chasseur habitué à cette espèce de médiocrité nauséabonde. Une mèche dansa devant sa rétine alors qu’il sursautait, levant la tête pour entendre le barman hurlait aux malfrats de déguerpir de sa propriété. Soulagement, ça gorge se dénouait, le chasseur avalait sa salive avec difficulté. Mais ce n’était pas fini, quand le groupe de prédateur fuyait enfin le bar, Sam se tournait vers la petite blonde. Sans lâcher un seul mot. Il la fixait juste, alors qu’elle le remerciait d’une voix faible. Sans oublier de lui rappeler que son geste était complètement incompréhensible et fou. Certes, quand on ignorait la nature de l’homme que l’on avait en face de nous, on ne pouvait comprendre tous ses faits et gestes.
Lui se contentait de lui adresser un faible sourire, sans pour autant se détendre. Statique, il l’observait remuer dans les toilettes pour aller se rincer le visage. La pauvre en aurait clairement besoin, ils n’étaient pas en sécurité ici, ni ailleurs, tant que le jour ne serait pas levé. Autant se remettre les idées en place. Tant que les bestioles ne seraient pas parties se tapir dans leur repaire de rat. Les clapotis de l’eau arrosant le visage en sueur de la petite femme le rassuraient, alors qu’il se mouvait enfin en s’approchant d’elle. Etrangement le Winchester était ailleurs, songeant à ce qui aurait pu arriver à cette pauvre humaine s’il n’avait pas été là. Songeant que peut-être, se bouger enfin le cul et s’activer, pour sauver ce monde qui crève comme une denrée périssable serait plus astucieux que grogner dans son coin. C’est donc avec stupeur qu’il sentait les petites mains l’agripper pour le plaquer dans les toilettes. Sans prévenir elle s’était agitée farouchement, sentant le danger. Le laissant hausser un sourcil avant de comprendre. Les enflures tapies dans l’ombre à l’extérieur étaient toujours présentes. Astucieusement elle ne fermait pas la porte de la cabine, mais se planquait au mieux, en brisant la limite vitale d’espace intime habituelle. Lui n’en disait rien, se contentant la ramener contre lui un peu plus en percevant les bruits de pas écrasant l’herbe fraiche. Ils reniflaient, tels les cannibales qu’ils étaient. Il fermait alors ses paupières rougies par la fatigue, se serrant un peu plus contre le mur, comme s’il pourrait s’enfoncer à l’intérieur et disparaitre tout entier avec elle. Et miracle, il n’y croyait pas en premier, mais au bout de quelques minutes le silence se faisait seul compagnon.
Et voilà qu’elle le questionne à présent, lui faisant comprendre clairement qu’elle ne goberait pas facilement un mensonge de sa part. Merde, c’était son aubaine. Lui soupire, brisant le contacte et la poussa gentiment à l’extérieur en cherchant une excuse. Elle n’avait pas besoin de savoir qu’ils étaient des vampires. « Trafiquants d’organes. » Se contentait-il de répondre en s’avançant à son tour vers les lavabos pour l’imiter. Jetant l’eau froide à l’odeur un peu douteuse sur sa bouille crevée. « Croyez-moi, vous ne vouliez pas qu’il vous tombe dessus. Ils sont bestiaux, sauvages et se prenne pour des … Des chiens. Des vrais cinglés. Je crois qu’ils se sont échappés d’un asile. En tout cas, si je n’avais pas été là. Vous seriez morte. Voilà pourquoi j’ai fait ça.». Ajoutait-il en s’appuyant contre les lavabos et en croisant les bras. « Les humains sont les plus dingues de tous. ». Murmurait-il en songeant à une mésaventure avec son frère. Si on avait vu ce que lui avait pu vivre, alors on pourrait le croire sur parole. « Vous devriez manger quelque chose, je crois que ce bar fait restaurant. » En espérant que la qualité serait préférable à celle des toilettes. « Je vous lâcherai pas tant que vous aurez rien avalé. ». Ajoute-t-il d’un ton qui ne laissait aucune autre option. « Et vous rentrerez pas seule. ». Et voilà son alibi pour son frère. Il rentrerait un peu plus tard en prétextant s’être tiré avec l’autre Pimbêche du bar. Puis de s’avancer, avant de lui proposer sa main. « Sam. Pour vous servir. » Le Winchester n’était pas une obligation.
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